L’après 2015 ne s’est pas révélé comme certains l’avaient imaginé : pas de lacets automatiques, pas de papier auto-dépoussiérant, pas de 19ème opus des Dents de la mer et pas de d’arrestation, jugement et condamnation en 2h, le tout sans avocat.
Malgré tout, Retour vers le futur 2 (pour ceux qui n’avait pas encore compris la référence) présente l’un des aspects les plus recherchés de notre époque : l’immédiateté de tout, et surtout, des procédures.
Alors, si 2020 permet de faire beaucoup de choses très rapidement grâce à internet (ses courses, ses opérations bancaires, réserver ses vacances et même gérer ses impôts), qu’en est-il des procédures telles que le divorce ou la garde des enfants ?
Le divorce est-il un parcours du combattant ?
A l’heure du tout numérique, peut-on désormais divorcer en ligne ?
Divorce par consentement mutuel : vous avez le permis de cliquer
Car voilà la condition pour pouvoir effectuer la majorité de la procédure en ligne : pas de source de conflit entre les époux.
En gros, il faut être d’accord sur tout :
– L’argent
– Les enfants
– Le domicile
– Etc…
Car plus vous serez en osmose pour votre divorce, plus cela pourra se passer à distance entre vous et votre avocat (attention : chacun le sien). Il vous suffira de transmettre les éléments d’information nécessaire à la rédaction de la convention de divorce.
Mais, dès que cela se complique un peu ou que ça coince sur un sujet, le traitement à distance peut sembler moins approprié.
Mais le 100% en ligne n’est pas (encore ?) possible
Et oui, même si tout est ok, tout est tracé et qu’il n’y a pas l’ombre d’un conflit sur les conditions du divorce entre les époux, il faudra quand même lâcher son ordinateur, sa tablette ou son smartphone le temps d’un rendez-vous pour signer la convention de divorce.
Car cette convention doit :
– Être signée en personne
– Par les 2 époux en même temps
– En présence de leurs avocats respectifs
Ce n’est qu’après qu’elle est envoyée à un notaire pour enregistrement. Une nouvelle procédure simplifiée qui a permis une accélération des délais de traitement des cas de divorce par consentement mutuel.
Le résultat logique d’une mutation de la société qui, tout en désacralisant l’institution du mariage, souhaite aller toujours plus vite.